Diagnostiquer

L’arthrite psoriasique est une maladie progressive qui peut s’aggraver avec le temps. Bien qu’il n’existe pas de cure, une prise en charge précoce et active de la maladie est cruciale pour assurer le bien-être de la personne atteinte et réduire le risque de dommages irréversibles aux articulations. Bien que les mécanismes exacts d’évolution de l’APs fassent encore l’objet de recherches, plusieurs facteurs peuvent influencer la probabilité qu’une personne reçoive un diagnostic d’APs.

Le diagnostic d’APs peut comporter quelques étapes qui permettent de le confirmer ou d’exclure d’autres maladies pouvant présenter des symptômes semblables. Étant donné la nature progressive des symptômes cutanés et articulaires de l’APs, les signes et les symptômes sont soigneusement pris en note. Votre médecin examinera soigneusement vos articulations à la recherche d’enflure ou de sensibilité et vérifiera que vos ongles ne présentent pas de piqûres ou d’autres anomalies. Des radiographies, des échographies et des IRM peuvent être réalisées pour visualiser l’inflammation et les lésions des articulations, des tendons et des ligaments à l’origine de la douleur et de l’inconfort. Il n’existe pas de tests sanguins pour diagnostiquer l’APs.

Parfois, des symptômes articulaires semblables à ceux de l’APs peuvent être causés par d’autres maladies, comme la polyarthrite rhumatoïde (PR) et la goutte. Pour écarter la possibilité d’une PR, le médecin peut effectuer un test pour mesurer le taux de facteur rhumatoïde (FR), un auto-anticorps qui joue un rôle majeur dans l’attaque des cellules de l’organisme et qui déclenche la destruction des articulations. Les personnes atteintes d’APs ont généralement un résultat négatif pour le FR. Pour ce qui est de la goutte, l’accumulation d’acide urique dans les articulations est à l’origine des symptômes physiques. Par conséquent, les niveaux d’acide urique dans le liquide articulaire peuvent être mesurés pour exclure la goutte comme responsable des symptômes.