Le mécanisme de l’APs entraîne des niveaux d’inflammation élevés et parfois dommageables. Plusieurs des symptômes inflammatoires de la maladie ressemblent à ceux que l’on observe couramment chez les personnes atteintes de la polyarthrite rhumatoïde. C’est logique, étant donné que ces deux maladies impliquent un dysfonctionnement du système immunitaire qui « attaque » son propre corps. Ces réponses immunitaires et inflammatoires hyperactives ont aussi d’autres effets qui sont associés à certaines maladies.
L’une des comorbidités les plus courantes de l’APs est le syndrome métabolique, un ensemble d’affections comprenant l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique non alcoolique. Bien que l’impact du trouble métabolique sur la santé soit important, cette maladie peut être prévenue en restant actif. L’APs est également associée à divers problèmes musculo-squelettiques, notamment l’ostéoporose (érosion de la structure osseuse) et la fibromyalgie (douleurs musculaires, fatigue et troubles du sommeil). Ensemble, l’ostéoporose et la fibromyalgie peuvent réduire la mobilité et altérer la capacité à fonctionner à la maison et au travail. L’APs peut également se manifester en même temps que d’autres affections inflammatoires comme les maladies inflammatoires de l’intestin (y compris la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse) et l’uvéite (inflammation de la couche moyenne de l’œil).
Afin de réduire l’impact négatif de ces comorbidités, il est important de reconnaître leurs premiers symptômes et d’en discuter avec votre équipe de soins. Il peut s’agir de signes plus subtils comme l’apparition ou l’aggravation de la douleur, une sensation de fatigue, des changements de poids, d’appétit, de vision et une baisse de l’humeur.